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Non au communautarisme ! Non à la
suppression des fêtes religieuses, comme le souhaite une députée des
cocotiers de La Réunion !
Il faut partager comme on partage Noël, et non supprimer : Noël était
une fête païenne, un culte de la lumière à un moment où les jours
allongent, un culte au dieu Mithra ; les Chrétiens en ont profité pour
célébrer Jésus dans sa crèche, future lumière du monde. Le syncrétisme
met tout le monde d’accord, païens et chrétiens. Pas le moindre conflit
! Et les pieux laïcs ont aussi, ce jour-là, une petite place pour eux,
une place honorable pour leur père Noël bien grassouillet... et les
commerçants ne sont pas les dindons de la farce : ils savent faire leur
marché ... de Noël. Tout le monde est aux anges avec les rues
illuminées sans qu'on sache clairement qui on honore, le petit Jésus ou
le gros Père Noël ! Qu'importe ! la concorde règne ! Alléluia
!
Alors rien n’interdit à une communauté religieuse autre que chrétienne
de greffer, par exemple à l’Ascension, une fête qui lui soit propre.
Ajoutons aux jours fériés légaux ! Ne supprimons pas ! Ainsi un bon
laïcard peut de son côté décider qu’au lieu de l’Ascension il va
honorer la séparation de l’Eglise et de l’Etat ou quelque chose d’autre
en phase avec ses aspirations personnelles. Et rien ne saurait
interdire d’y consacrer la fête du parent 1, titre astucieusement
inventé par dame Taubira ! La communauté tamoule, quant à elle, peut
en profiter pour y glisser un de ses dieux ! Entre nous soit dit, il
sera difficile de caser chacun d’eux dans le calendrier, tant ils sont
nombreux !
Il ne s’agit pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Les
Chrétiens ont leur histoire ; ils n’ont aucune raison de la jeter aux
orties pour complaire à des mécréants qui ont pour veau d’or, le père
Noël, assis paresseusement sur son traîneau que tirent à hue et à dia
de nobles rennes, les forçats de Noël !
Non, n’arrachons pas du spirituel à une communauté religieuse pour le
verser dans le bénitier d’une autre communauté ! Ajoutons des
commémorations aux divers jours fériés actuels, comme on a fait pour
Noël ! Et la messe sera dite, et bien dite ! Alléluia !
Jetons aux gémonies ce diabolique article de la loi Macron !
Gérard Jeanneau
Vendredi 27 février 2015
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