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Je suis l'objet de malveillance au square des Charmilles de la part de deux personnes dont l'un possède deux chiens blancs, au prétexte que j'expose chez moi dans la résidence Montesquieu mon sexe qui soufre de varicocèle. Le principal remède à cette maladie, c'est de l'exposer à la fraîcheur et mieux au froid. Seulement le fin grillage vert du balcon n'a pas empêché l'homme aux deux chiens blancs de me prendre en photo. Et d'ajouter : "Prenez un slip". Impossible de lui dire qu'il est lui-même en infraction : prendre du square une photo chez moi, à mon domicile. C'est pour un ainsi dire le boomerang qui lui revient en plein visage. Mais cela m'a éclairé : le grillage ne me protège pas bien à proximité. Alors, dès ce soir, j'ajouterai une serviette. Cela devrait satisfaire mon brave homme retors et pervers. Tant pis pour la fraîcheur qui sera sérieusement atténuée, mais le froid arrive. Je vis d'espoir. Le lendemain, je l'ai revu assis en compagnie d'une dame dont le chien sympathisait avec les deux chiens blancs. Je leur ai dit que j'avais la varicocèle et que c'est pour cela que je voulais donner de la fraîcheur à mon sexe malade : il n'y a pas chez moi une intention d'exhibitionisme. De rage, l'enragé me présente sa photo et la montre à la dame en proférant des propos offensant à mon égard. Il s'avance tout près de moi, levant la main près de ma joue, ne me gifle pas devant la dame qui aurait été témoin. A son tour, la dame s'approche de moi et me supplie de me retirer, probablement pour ne pas perturber l'homme aux deux chiens blancs, lui-même furieux et presque endiablé. Quant à l'autre individu, il m'a arraché des mains mon petit sac jaune d'où je tirais des graines de tournesol que je distribuais aux pigeons. Et de crier à tue-tête : "Un sac de merde qui pourrait attirer les rats et empoisonner mon chien." Impossible de raisonner ce deuxième endiablé : les pigeons ne laissent aucune graine aux rats, tant ils les apprécient; et son petit chien doit être bien mal nourri pour avoir besoin de quelques graines de tournesol. On trouve au square des Charmilles de tristes individus dont le raisonnement reste au ras des pâquerettes. C'est un lieu que je dois fréquenter avec prudence, seulement pour revoir mes pigeons qui, eux, m'accueillent avec joie et viennent jusqu'à mes pieds réclamer des graines de tournesol. Au square des Charmilles on trouve des pigeons pleins de charme et qui ne perdent aucune graine de tournesol. Tant pis pour les rats ! Gérard Jeanneau, professeur de lettres classiques, collaborateur à l'Université de Louvain. A la résidence Montesquieu de Grenoble, le 10 septembre 2024 Post scriptum : Voici ma clôture verte du balcon et les serviettes sur la clôture (j'en ai ajouté une 2 ème par sécurité) à l'entrée du square est affiché le n° de mon appartement 1312 L'homme aux deux chiens blancs s'est présenté dans le square le 17 septembre à midi et vers 20 heures, à des moments où la police est moins nombreuse. Ce ne semble pas le fruit du hasard. Il s'agit de G. Durpoix, 18 rue Dr. Bordier; apart. 15; 2 ème étage; Grenoble 38100 *********
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