Les caricatures




                                                                                                      Jacques Tillier, épinglé par le célèbre caricaturiste Man.


                                                                                             


Voilà que le JIR, sous la vaillante plume de Jacques Tillier, remet en selle les caricatures de Mahomet : il ne fallait pas pisser sur ce sacré-là. Et donc implicitement il condamne l'enseignant Samuel Paty qui avait montré à sa classe de tels dessins. Implicitement aussi se trouvent condamnées les manifestations déclenchées par l'assassinat de ce professeur. Pour notre redresseur de torts, la liberté d'expression doit être muselée quand il s'agit du prophète Mahomet. Allahu akbar ! Le patron du JIR, son patron, Abdoul Cadjee, bon musulman non radicalisé, doit apprécier ce qu'il a écrit (édito du 30 nov. 2010) :

Faut-il pour autant choquer, le mot est faible, des millions de musulmans en publiant les caricatures du prophète, publications inacceptables pour n’importe quel musulman de base non radicalisé, sous le prétexte que tout serait bon à dire et à publier parce qu’en démocratie la liberté de cette expression serait en France, au XXIe siècle, l’un des piliers des valeurs de la République ? Je ne le pense pas. Je suis persuadé du contraire.

Ça n’est parce que les catholiques, religion en recul, ne s’offusquent même plus devant les caricatures du pape à quatre pattes devant une bonne sœur, de Marie, de Jésus Christ mains trouées, à poils, que nous devons infliger aux autres religions cette sorte de décadence religieuse, cette furieuse toute nouvelle envie de pisser sur le sacré.

Si l'on comprend bien notre redresseur de torts, grandement retors sur les bords, bien à l'abri sous les cocotiers, en démocratie la liberté de cette expression serait en France, au XXIe siècle, l’un des piliers des valeurs de la République. C'est inexact : la liberté d'expression nous vient de cet esprit gaulois que l'on trouve volontiers chez les écrivains du temps des rois et que notre constitution a entériné.

Notre redresseur de torts - encore lui - a une démocratie bancale : la liberté d'expression, d'accord, mais pas pour le prophète Mahomet qui, mi souvien -  a épousé une très jeune dame âgée seulement de 12 ans. Il ne faut surtout pas caricaturer ce saint homme. Allahu akbar ! Et notre titilleur du JIR, Jacques Tillier, nous gratifie tous les samedis de son chapelet de caricatures fabriquées par son acolyte Leroy. Il ajoute pour chacune d'elles son commentaire avec un vocabulaire parfois puisé dans des eaux turbides dans lesquelles il se vautre bien volontiers. En tout cas, aucune caricature ne se réfère à son ami, le bon Didier des cocotiers, qui, il est vrai, le tient comme à sa solde. Le bon Didier est totalement épargné, lui comme ses proches amis. Souvenons-nous, ce bon Didier a versé une subvention de 2 millions d'euros au JIR, une belle subvention, un beau fromage, apparemment tombé du ciel, en réalité, tombé du haut de la pyramide inversée. Et, les mains levées vers le ciel, Abdoul Cadjee, un gros fortuné de La Réunion,  de clamer en direction de la Mecque : Allahu akbar !

Gérard Jeanneau
Gières, le 1er novembre 2020



                                                                                                                  Allahu akbar ! Allahu akbar ! clame le titilleur du JIR, sur le chemin de la soumission.




Le Tiers-Etat, éloquente caricature de notre Révolution.