Des fesses malicieuses à la résidence Meffreys à Gières

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André Oraison, professeur de droit public à la Réunion,  mon ami sur Facebook, dès potron-minet, compose son article auquel  il ajoute, à l'appui, une photo  de fesses  de jeunes filles nues  allongées sur le sable. Je mets un like  et j'ajoute un petit commentaire  inspiré de Molière et je fais dire à son Tartuffe  :

Couvrez ces fesses que je ne saurais voir :
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.

A son tour il met un like à mon commentaire.


Seulement, vers midi, dans la salle à manger de la résidence Meffreys, m'arrive la photo; la jeune servante, qui venait de me servir, la voit; je la lui montre de plus près en ajoutant - et c'est une bévue de ma part, une simple broutille, une peccadille - "vous vous reconnaissez là ?" ?

Peu après, arrive dans mon studio, l'aimable directrice de la résidence Meffreys, qui m'annonce : "Bientôt va arriver la directrice du CCAS". J'ajoute pour avoir la clé de l'énigme : "C'est pour les pigeons adoptés ? - "C'est  bien plus grave, répond-elle, vous le saurez bientôt". Bref, le mystère reste entier. Le suspens continue. Pour meubler le silence pesant, elle dit : "Elle va arriver". La mise en scène est absolument parfaite; l'aimable directrice de la résidence  Meffreys fait autrement mieux que sir Alfred Hitchcock qui sait pourtant si bien épouvanter son monde.

Ami lecteur, sois rassuré, je suis resté de marbre, moi qui ai connu l'invasion allemande dans mon enfance. Je ne peux me laisser ébranler pour une broutille dont on veut faire tout un fromage, une affaire d'Etat.

Ami lecteur, je m'arrête pour ce soir. N'oublie pas de revenir : j'ai encore beaucoup à dire. Tu ne sauras rien sur le zizi, mais tu sauras tout sur les fesses malicieuses  de la résidence Meffreys.

Ataleur, comme on dit à La Réunion.


Ami lecteur,  comme promis, je passe  à l'acte II de la pièce de théâtre. Tu liras des anecdotes croustillantes, c'est la fonction d'un professeur de lettres de dispenser son enseignement le sourire aux lèvres. Tu verras, tu ne seras pas déçu ! Et tout sera dit avec la plus grande franchise.

Voilà donc enfin dans mon studio, la directrice du CCAS de Gières. Elle met fin au long suspens : "Vous avez montré une photo de fesses à une mineure et vous avez cité mon nom dans l'un de  vos articles.  Nous allons  interroger le service juridique à ce sujet; nous vous tiendrons au courant; la directrice de Roger Meffreys va informer votre fille ". A ces mots bouleversants, je reste sidéré, incapable de dire le moindre mot. Mais plus tard, j'ai étudié le gros problème qui fâche bêtement les deux dames. La photo litigieuse était-elle pornographique ? était-elle érotique ? Montrait-elle des jeunes filles callipyges ? Est-elle de nature à faire venir à l'esprit de coupables pensées ? C'est un non catégorique à ces questions; du reste je suis seul à détenir cette photo sur mon smartphone. La gravité est due à la simple imagination qui laisse dans l'esprit une vision débridée, comme paroxystique. En conséquence de la vision débridée de la brillante directrice du CCAS de Gières, mon sort est réglé : ma fille sait que son père est un grand pervers, et, en plus, pour ne pas répandre ma perversité dans la salle à manger de la  résidence, je suis tenu de manger tout seul chez moi  et de me faire discret. Finalement je dois rester confiné comme lors de la covid-19. Il y a grave maltraitance à mon égard, grave maltraitance sur une personne âgée, à la résidence Meffreys, par la directrice, condamnée à exécuter les ordres dictatoriaux de la brillante Samia, qui veut me remonter les bretelles. La brillante Samia est finalement plus tartuffe que Tartuffe lui-même.

Oui - et je continue mon récit -
la brillante Samia veut me remonter les bretelles. Ce n'est pas aimable de sa part alors que, par mes bons soins,  elle est reconnue mondialement,  via GOOGLE,  que je maîtrise assez bien.  Ce n'est vraiment pas aimable  !

Elle est furibonde, très furibonde à mon égard parce que j'ai osé dire que de l'obscurité elle est projetée en pleine lumière. C'est un fait : le grand maire de Gières P. V. a vu en elle de merveilleuses qualités si bien qu'elle est, auprès de lui, la directrice de ceci, de cela, de ceci, de cela encore. Bref, le grand maire de Gières P. V. a fait d'elle la maire adjointe à la mairie de Gières. C'est parfaitement  légal et, tout logiquement, pour parler d'elle, j'emploie l'expression on ne peut plus flatteuse  la brillante Samia. Jetons, par exemple, un coup d'œil à La Réunion où j'ai passé 43 ans. Paul Técher, maire de Cilaos, avait embauché sa maîtresse dans son cabinet de maire. Rien de répréhensible, c'est parfaitement légal. Lors d'un séjour à Cilaos, suite à une diarrhée avec fièvre, je suis allé en consultation dans son cabinet :  diarrhée virale, pas d'antibiotique !  Trois jours après j'étais  guéri.  Je reviens de loin car j'ai deux valves  artificielles  et, si un microbe s'y dépose, c'est la terrible endocardite et alors je n'aurais  pas eu l'occasion de subir  les foudres de la brillante Samia et je n'aurais pas eu l'occasion non plus d'écrire ce billet riche en anecdotes amusantes  pour mon bon lecteur. C'eût été regrettable. Malheureusement, aux municipales qui n'ont pas tardé, Paul Técher a perdu son fauteuil. J'en ai été très chagriné : un si bon maire secondé par sa maîtresse, un si bon médecin ! C'est Jacques Técher qui le remplace. Le chef de gare a manqué de prudence : il aurait dû avertir Paul : " Un Técher peut en cacher un autre". Quant à l'ancien maire de Saint-Louis, Cyrille Hamilcaro, il doit s'en mordre les doigts : sa maîtresse Surgine, qu'il a dénichée dans une autre collectivité locale voisine, vendait du fictif, et ses pigeons, qu'elle pigeonnait, alimentaient la caisse de son amant. Dame Justice  a mis fin à tout cela : Cyrille a été inéligible pour cinq ans avec une petite amende, car il ne savait pas; quant à Surgine,  elle dort toujours en prison. Autre exemple, le petit fonctionnaire Patrick Lebreton, remarqué par Pierre Lagourgue, alors président de la Région Réunion, l'a fait voyager dans différents services; le PS local l'a formé également. Résultat : il est maire de Saint-Joseph et premier vice-président à la pyramide inversée. Si j'étais à Saint-Joseph, je voterais pour lui, un si bon gestionnaire formé avec le temps. Enfin revenons à notre bergère, la brillante Samia, elle ne brille qu'aux yeux du grand maire P. V. Elle ne brille chez absolument personne d'autre et absolument nulle part ailleurs. Pour terminer son éloge, je recours à la métaphore du bon Jean de La Fontaine :  la brillante Samia est la mouche du coche à la mairie de Gières.

Et dire que, moi, le pestiféré de la résidence Roger Meffreys, à Gières, je suis en odeur de sainteté au Vatican, qui vient consulter le dictionnaire latin des prima elementa au cours de la semaine, sauf le dimanche. Je suis également en odeur  de sainteté à l'Université catholique de Louvain, université comparable à celle de la Sorbonne. --- voir itinera electronica et collatinus - Jeanneau ou Biblissima
Oui, pestiféré puisque j'ai été condamné à rester enfermé dans mon studio, tel un pestiféré. Pestiféré un  jour, pestiféré toujours : on est marqué à vie.

Et pourquoi cette odeur de sainteté qui fleure si bon ? Tout simplement, c'est que le dictionnaire des prima elementa s'est évangélisé divinement avec l'heureux concours de Jean-Paul Woitrain qui, en outre, a ses pages personnelles. Le Ciel même m'a chaleureusement remercié.
Ami lecteur, clique sur les liens suivants et tu seras convaincu : missa et missalefides, massones, Pascha, paracletus, visitatio, assumptio, hostia,
laudo, mater,

Mais le fin du fin, c'est la citation de saint Jean Chrysostome et son commentaire.
Οὶ οὐρανοὶ διηγοῦνται τὴν δόξαν τοῦ Θεοῦ, Jean Chrysos. : les Cieux racontent la gloire de Dieu.
d'où par imitation et à propos du corps qui enferme l'intelligence :
τὸ σῶμα  διηγεῖται τὴν δόξαν τοῦ Θεοῦ : le corps humain raconte la gloire de Dieu.
τὸ σῶμα μου διηγεῖται τὴν δόξαν τοῦ Θεοῦ : corpus meum Dei gloriam narrat.
cette dernière citation grecque est partiellement celle de Saint Jean Chrysostome et partiellement mienne.
Et elle a été rédigée sous le regard de mon icone, la Vierge de la Visitation.

En fin de compte, le Ciel m'invite au pardon :
Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.
Et le bon Platon m'y invite aussi :
Nul n'est méchant volontairement, parole semée dans plusieurs de ses ouvrages.
Oui, finalement, je pardonne de tout cœur à la brillante Samia, la pécheresse de l'Isère, qui m'a gravement accusé d'une peccadille.

Gérard Jeanneau, le grand pestiféré de la résidence Roger Meffreys, à Gières; et peut-être le plus grand pestiféré de l'Isère.

A Gières, le 29 juin 2023.

Alfred Hitchcock

pestifer

fromage

broutille

peccadille

les services à Gières

Cyrille Hamilcaro

pyramide inversée

fleurer

Saint Jean Chrysostome

ma petite icone de la Vierge  qui trône au-dessus de mon bureau.

calice


μέλισσα, att. μέλιττα, ης (ἡ) : abeille.
en parl. d’abeilles sauvages, Il. 2, 87, etc.
fig. poétesse ou poète; prêtresse de Delphes; âme pure des initiés.
Μέλισσαι, ῶν (αἱ) : les Mélisses, nymphes, filles de Mélissée.
μέλι, ιτος (τὸ) : miel; suc qui suinte du tronc du palmier; sorte de gomme coulant de certains arbres; fig. chose douce comme le miel; parole douce et persuasive.

https://fr.wiktionary.org/wiki/callipyge
https://www.cnrtl.fr/definition/callipyge
Vénus callipyge

καλλίπυγος, ος, ον : aux belles fesses, callipyge.
πυγή, ῆς (ἡ) : fesse; au pluriel le derrière.

Socrate demande malicieusement à être nourri au Prytanée. --- voir Platon, apologie de Socrate, 36b-36e
Sans malice aucune, je demande à vivre dans la sérénité et je ne veux pas boire la ciguë que cherche à me faire boire la brillante Samia.

Prytanée
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prytan%C3%A9e



Alea jacta est : message adressé à Mediapart

Bonjour,

La mairie de Gières a fait le nécessaire pour vous inviter à supprimer mon article. Il reste présent sur mon site, les courriers de La Réunion. Je suis tout disposé à passer sous les fourches caudines de dame Justice. Il n'y a pas de termes injurieux ni diffamatoires dans mon article. Ma plume se veut littéraire et profite de tout l'arsenal de l'écrivain : métaphore,  hyperbole, oxymore, etc. (38 au total). Je suis, par ailleurs, journaliste participatif comme le prouvent mes publications chez Journal.re : 
https://www.journal.re/journalistes-participatifs/jeanneau/

J'aurai pour avocats Platon et ses semblables.

Cordialement
Gérard Jeanneau, ex-gardeur de vaches, en odeur de sainteté au Vatican et à l'Université catholique de Louvain.



P. S.

Je suis tout disposé à boire le calice jusqu'à la lie, la ciguë du juge ... à cause d'une peccadille. Mais ce que je sais : c'est que le CIEL m'attend.

La pièce de Samia est jouée; dès le 5 juillet 2023, je retourne manger à la résidence Meffreys; laissons la parole à Plaute : gaudete amici lectores, acta est Samiana fabula; applaudite.

Samianus, a, um : samien, de Samia (ce latin de circonstance n'a pas l'honneur de figurer dans le dictionnaire des prima elementa).

Je suis polémiste dans l'âme et tout ce qui offenserait mon bon Platon a droit à ma plume; que tout juge ici-bas en soit bien informé :
j'ai l'épée tout naturellement bien affûtée.

L'article banni par Mediapart est rené de ses cendres : la tournure des fesses pleines de malice est remplacée par des fesses malicieuses.

La sous-directrice de la résidence, Géraldine, m'a mis en demeure de ne plus prononcer le mot pestiféré dans la résidence : on en éprouve du dégoût, cela se retourne contre moi. C'est bien exagéré. A ma table, on s'en  amuse; quelques pleureuses, à proximité de ma tablée, des mégères que William Shakespeare n'a pas réussi à apprivoiser, sont épuisées par la répétition de pestiféré. Si je continue, je serai condamné à reprendre le sac du repas et à manger tout seul chez moi.
La pièce de Samia est n'est pas encore jouée; on joue les prolongations.

Ce soir, je projette l'assassinat  d'un moustique qui me harcèle à l'appartement 35 de la résidence Meffreys. Je me couvre d'un drap, ne laissant apparaître que le front réservé la piqûre et je sors au bon moment mon bras gauche pour occire la bestiole. C'est comme chose faite. Seulement je crains horriblement la brillante Samia de Gières qui s'est effrayée pour des fesses qu'elles n'a pas vues. Elle s'est contentée de les imaginer. Dieu merci, la police qu'elle a envoyée à mes trousses n'a pas flairé la bonne affaire. Je reste dans l'expectative car avec la brillante Samia de Gières, je peux m'attendre à tout. Va-t-elle encore me poursuivre pour l'assassinat d'un moustique ? L'avenir le dira !

La brillante Samia de Gières en plein désarroi