La phrase de paix qui tue : "Allah akbar"
En réponse à "La phrase qui tue" : Allah akbar ! article paru dans le Quotidien et le JIR.
Dalbos, c'est le boss qui râle, le boss du Grand Orient de France ! On en a parfois ras le bol !
Il claironne dans le Quotidien : "Une phrase qui tue ! il s’agit bien entendu du fameux "Allah akbar" crié comme on lance un poignard, et je pense que les vrais croyants de l’Islam doivent se sentir poignardés dans le dos. L’humour, voire la dérision pourraient nous pousser à transformer la formule en : Allah où est le bar, comme ailleurs, Jésus crie et la caravane passe, ou Jéhovah au marché, ou encore, vous reprendrez bien un peu de Bouddha aux pommes".
Diable ! pourquoi ne remonte-t-il pas à l'époque de Moïse, époque où est né le monothéisme, la racine du mal qu'il dénonce ? Je vais le faire pour lui.
Mais auparavant on peut lui ôter ses oeillères. Au diable le sophisme ! Des Francs-maçons, les apôtres de chez lui, sans crier allah akbar, ont du sang sur les mains ou bien ils ont fait de bien vilains trafics avec l'argent; ils ont même apporté leur appui au temps de l'esclavage alors que le frère Scubilion, servant de la Bible, a apporté le sien, mais tout autrement.
Revenons à nos moutons ! Moïse, qui a reçu les dix commandements de Dieu, connaissait bien le précepte : "Tu ne tueras pas", et pourtant ses mains ont été pleines de sang et même peu de temps après cette révélation.
A son époque, on faisait des sacrifices humains, mais, un jour, Yahvé, qui devait bouillir de colère dans le Ciel, est intervenu et il a arrêté le bras de Moïse. C'était là le tout premier pas dans l'humanité : plus de sacrifices humains chez le peuple élu de Dieu. L'homme reste cependant un très grand sanguinaire, un loup pour l'homme, et Plaute ne peut contredire cette affirmation qui a fait son chemin chez bien des philosophes et bien des écrivains, comme Jean-Jacques Rousseau qui ne voyait de vertueux que le bon sauvage. Le "Tu ne tueras pas" a été très souvent oublié, piétiné, et la Bible ne cache rien du cheminement chaotique du peuple élu. Mais on ne peut renier le psaume 22 de David, ni le sermon sur la montagne, ni la parole de Jésus : "Range ton épée" ou cette autre : "Aimez-vous les uns les autres". Et le même livre a mis sur de bons rails mère Thérésa, l'abbé Pierre, Saint-François d'Assise, Saint-Vincent de Paul, et bien d'autres. La bible est comme un instrument divin : il faut savoir le manier, il faut savoir lire, faire son tri sélectif, déceler la part du divin et celle de l'humain.
Et pour calmer le râle de Dalbos, on peut ajouter qu'il y a un grand écart entre l'idéal religieux ou non et la triste réalité. Et certains le confessent ouvertement et de différents manières : "La loi (de Dieu) est spirituelle; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché", lit-on dans la bible.
Références :
- L'article de Dalbos dans le JIR.
- Le même dans le Quotidien
- Ma réponse (tronquée) parue dans le Quotidien.
- La réponse du râleur professionnel. (on ne reprend pas mon argumentation) Mais qui donc porte des oeillères ?
- Une page du Nouveau testament.
- Politiques et religions
Voici ma réactions à cet article :
Henri Dalbos ne peut pas déféquer un billet sans jeter du haut de la roche Tarpéïenne la religion catholique qu’il abhorre et d’où vient tout le mal, d’après lui. C’est sa boîte de Pandore qu’il nous sert de temps en temps.
Quand donc va-t-il comprendre que l’homme est un loup pour l’homme - homo homini lupus - et que, quel que soit l’idéal religieux, politique ou philosophique, la vraie nature de l’homme resurgit chez certains et même au galop. Aux deux vilaines mamelles qu’il cite, il faudrait ajouter une troisième, la mamelle du Grand Orient de France avec les laïcs qui s’y alimentent. Si notre billettiste n’est pas affilié là, il en est le prédicateur attitré ! Rien à ajouter : la messe est dite !
Et google nous le prouve. J'ai tapé : Réunion + Le Quotidien + Dalbos ! Encore une fois, la messe est dite :
https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=R%C3%A9union+%2B+Le+Quotidien+%2B+Dalbos- Une réaction de Charles Durand