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Un
coin pour Platon
ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα : il y a une chose que je sais, c’est que je ne sais rien. δοκεῖ εἰδέναι ἃ οὐκ οἶδεν : il a l'air de savoir ce qu'en fait il ne sait pas. Ἆρα μὴ ἰατρός; ἔφη : πολλὰ γὰρ καὶ ἰατρῶν ἐστι συγγράμματα, Xén. Mem. 3, 10 : « n’est-ce pas, continua Socrate, pour devenir un habile médecin ? car il y a de nombreux ouvrages écrits par des médecins. ἃ μὴ οἶδα οὐδὲ οἴομαι εἰδέναι, Apol. Socr. 81b : ce que, par hypothèse, je ne sais pas, je ne m'imagine pas non plus le savoir. ὁ θάνατος τυγχάνει ὤν, ὡς ἐμοὶ δοκεῖ, οὐδὲν ἄλλο ἢ δυοῖν πραγμάτοιν διάλυσις, τῆς ψυχῆς καὶ τοῦ σώματος, Plat. Gorg. 524b la mort, à ce qu'il me semble, n'est précisément rien d'autre que la séparation de deux choses, l'âme et le corps. Ὁ μὲν οῦν ἐν ἀπορρήτοις λεγόμενος περὶ αὐτῶν λόγος μέγας τίς μοι φαίνεται καὶ οὐ ῥᾴδιος διιδεῖν, Plat. Phéd. 62b). [épithète] La formule prononcée à ce sujet lors des Mystères me paraît grandiose et pas facile à comprendre. μὴ κάμῃς φίλον ἄνδρα εὐεργετῶν, Plat. Gorg. 470 c : ne te lasse pas de faire du bien à un ami. κάμνω (fut. καμοῦμαι, aor. 2 ἔκαμον , parf. κέκμηκα : -intr. - travailler, prendre de la peine, faire effort, se fatiguer. *****
Un
coin pour saint Jean ChrysostomeΟὶ οὐρανοὶ διηγοῦνται τὴν δόξαν τοῦ Θεοῦ : les cieux racontent la gloire de Dieu. d'où par imitation et à propos du corps qui enferme l'intelligence : Τὸ σῶμα διηγεῖται τὴν δόξαν τοῦ Θεοῦ : le corps humain raconte la gloire de Dieu. Τὸ σῶμα μου διηγεῖται τὴν δόξαν τοῦ Θεοῦ : Corpus meum Diei gloriam narrat. *****
un
coin pour les hellénismes et tournures remarquablesοὐκ ἂν φθάνοις λέγων, εἴ τι ᾔσθησαί με φίλτρον ἐπιστάμενον ὃ ἐγὼ εἰδὼς λέληθα ἐμαυτόν, Xen. Mem. 2, 3, 11 : pourquoi ne t’empresses-tu pas de me dire si tu me connais pour cela quelque philtre, dont je ne me sais point en possession ? (litt. il ne serait pas trop tard que tu parles) αἰσθάνομαι (impf. ᾐσθανόμην, f. αἰσθήσομαι, ao. 2 ᾐσθόμην, pf. ᾔσθημαι) φθάνω (fut. φθήσομαι, rar. φθάσω ; aor. ἔφθασα ; aor. 2 ἔφθην, d’où sbj. φθῶ, opt. φθαίην, inf. φθῆναι, part. φθάς ; pf. ἔφθακα [θᾰ]) [au prés. ᾱ épq., ᾰ att.] I 1 arriver le premier, p. opp. à ὑστερέω. πάντας ἐλάνθανε δάκρυα λείϐων, Od. 8, 93 : il versait des larmes à l’insu de tous, litt. il était caché à tous versant des larmes. Ἀλλ' ἐὰν ζητῇς καλῶς, εὑρήσεις (Plat., Gorg., 53d). Mais si tu cherches bien, tu trouveras. [et tu chercheras sans doute] Ἐὰν ᾖς φιλομαθής, ἔσει πολυμαθής (Isocrate, À Démonicos, 18). Si tu es curieux d'apprendre, tu apprendras beaucoup de choses. [et tu es probablement curieux] Ἐὰν δὲ ἁλῷς ἔτι τοῦτο πράττων, ἀποθανῇ (Plat., Ap., 29c). Et si tu es encore pris à agir ainsi, tu mourras. ἐὰν ἁλῷς τοῦτο πράττων, Plat. Ap. 29 c : si tu viens à être surpris faisant cela. p. suite, être convaincu, avec un gén. ἁλῶναι προδοσίας, Plut. Rom. 17 ; κλοπῆς, Plut. Luc. 1 ; δώρων, Plut. Nic. 28, etc. : être convaincu de trahison, de vol, de concussion, etc. ἁλίσκομαι (fut. ἁλώσομαι ; aor. 2 ἑάλων, d’où subj. ἁλῶ, opt. ἁλοίην, inf. ἁλῶναι, part. ἁλούς ; parf. ἑάλωκα : être pris. Ἢν (= ἐάν) ἐγγὺς ἔλθῃ θάνατος, οὐδεὶς βούλεται θνῄσκειν (Eurip., Alc., 671-2). Si la mort s'approche, personne ne veut mourir. [itératif] Εὐλαβοῦ τὰς διαβολάς, κἂν (= καὶ ἐὰν) ψευδεῖς ὦσιν (Isocrate, À Démonicos, 17). Garde-toi des médisances, même si elles sont mensongères. [itératif] ἔτυχεν ἡμῶν ἡ φυλὴ πρυτανεύουσα, Platon, Apol. 32b : c'était justement notre tribu qui exerçait la prytanie. τυγχάνω —[τεύξομαι ; ἔτυχον ; τετύχηκα ]—: obtenir (qqch. : gén.); τυγχάνω + participe en grec : se trouver + inf. en français. ψευδόμενος οὐδεὶς λανθάνει πολὺν χρόνον, Mén., Mon., 841. personne ne cache longtemps son mensonge. δόξαν (= δόξαντα) ἡμῖν ταῦτα, ἐπορευόμεθα (Plat., Prot., 314c). cette décision nous paraissant bonne, nous nous mettons en route. Δῆλον γὰρ ὅτι οἶσθα, μέλόν γέ
σοι, Platon, Apol., 24d). Ἡμῖν δὲ ἐξὸν ζῆν
μὴ καλῶς, καλῶς αἱρούμεθα μᾶλλον τελευτᾶν (Plat., Ménex.,
246d). που τῆς γῆς --- Ποῦ τῆς
γῆς ; --- Πανταχοῦ τῆς γῆς. ὀψὲ τῆς
ἡμέρας --- πότε τῆς ἡμέρας ; ποῖ γῆς ὁ
τλήμων ; Aristoph., Gren.,
85. Εἰς τοῦθ' ὕβρεως : à ce degré d'outrance.
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