Chez Freedom, Wilfrid Bertile a rêvé en ces termes :
Quand 70% des ménages de La Réunion vit avec moins de
1700 euros par mois, il faut massivement injecter du pouvoir d’achat :
à la fois en luttant contre la vie chère à tous les stades de la
formation des prix ; et en augmentant les revenus : les minimas sociaux
bien sûr, mais aussi et surtout les salaires en commençant par le Smic
et la prime d’activités. Cela vaut aussi au plan national. Qu’on ne
nous dise pas qu’on n’en a pas les moyens : le rétablissement de
l’impôt sur la fortune pour les détenteurs de capitaux ramènerait dans
les caisses de l’Etat 9 fois plus que le montant du plan de 500
millions annoncé par le Premier ministre. Et cette mesure symbolique
forte trouverait grâce aux yeux de ceux qui ne peuvent depuis si
longtemps boucler leurs fins de mois.
Wilfrid Bertile, universitaire et ancien député-maire PS de Saint-Philippe
(mon Dieu, Seigneur ! )
Wilfrid, c’est la Perrette des cocotiers : un rêveur tout de rose vêtu.
Il voit la manne de nos gros riches, il roule des yeux sur les
milliards qui vont tomber, dans les poches des Gilets Jaunes, le fameux cadeau fiscal.
Seulement les gros riches vont s’en aller avec leurs milliards vers un
pays moins rapace, moins voleur, un pays qui va aspirer sans douleur
les capitaux
de notre ISF, un pays accueillant - money is money - un pays qui
invitera aimablement chez lui tout simplement les gros fortunés à
investir
eux-mêmes leurs capitaux comme bon leur semble. La Grande Bretagne est
leur porte de salut.
Wilfrid fait ses comptes trop vite, comme la Perrette qui misait tout
sur son pot de lait. Lui aussi dira : « adieu veau, vache, cochon,
couvée » quand il verra son ISF voguer vers nos voisins, vers ceux de la perfide Albion.
"Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?"
Le sage Jean de La Fontaine fait un petit clin d'œil à Wilfrid Bertile, sa Perrette locale, la Perrette des cocotiers !
Gérard Jeanneau
Gières, le 30 novembre 2018
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/laitiere.htm
l'article de la Perrette des cocotiers. ( mon commentaire a été censuré par Freedom)
Un
petit mot à notre Perrette des cocotiers : minima est le pluriel de
minimum. Et donc on doit écrire : des minima sociaux. Soyons gentils :
pour lui, une toute petite peine (une peine a minima) : copier vingt fois : minima est le pluriel de minimum.
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