Les vicieuses vice-présidences du TCO




 
Et qu'en est-il de la répartition des emplois qui ne sont pas verts, les emplois de vice-présidents, au TCO, Territoire de la Côte Ouest? Ils sont 29 heureux élus à bénéficier chacun d'une indemnité mensuelle de 1780 euros! Et cela permet de placer tous les membres de la nomenclatura de Vergès! A chaque cadre administratif, dûment formé, on ajoute malicieusement un élu.

Et dire que dans ma région natale, au Delta Sèvre Argent, pour une structure équivalente, on ne compte que 5 vice-présidents; et certains maires ne siègent que comme membres! Là-bas, où ne poussent pas les cocotiers, on sait faire de grosses économies. Les cadres administratifs ne sont pas harcelés par des élus qui joueraient à la mouche du coche! Si donc on supprimait au TCO, Territoire des Cocotiers de l'Ouest, une bonne vingtaine de mouches du coche, on réaliserait une économie de plus de 35.000 euros par mois : 1780*20! Il est permis de rêver.

Les Verts, vice-présidents, devraient tout de suite présenter leur démission en priant le président de ne pas les remplacer et de reverser cette économie au profit de bonnes subventions chères à leurs yeux - et à tous les contribuables : achat d'autocars comme ceux dont rêve le président de la région, Didier Robert, ou construction de la future station d'épuration aux normes européennes. Soyons verts jusqu'au bout des doigts! Soyons économes!

Le président du Territoire de nos Cocotiers devrait tourner ses regards vers la région Réunion, là, 13 vice-présidents, et vers la région Poitou-Charente couvrant 4 départements : là aussi on se contente de peu, 14 vice-présidents, sous la houlette de Ségolène Royale!

Qu'en pense le président du TCO?

Gérard Jeanneau

La Possession, le 12 décembre 2010
         

Voir chez Zinfos974 

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Des réactions pleines de bon sens :

  1. celle de Sarda :
    Le patriarche Paul Vergès a tout intérêt à avoir autant de vice-présidents même si bon nombre d'entre eux sont de simples mouches du coche : en principe, chaque élu doit verser au PCR une partie de ses indemnités, et qui ne le fait pas risque de ne pas voir son mandat renouveler ni de profiter de l'appartement du PCR à Paris. Les contribuables de notre far-ouest cotisent sans bien s'en rendre compte pour le PCR.


  2. celle de Garriga :
    C'est en réalité le seigneur Paul Vergès qui tient les rênes du TCO par l'intermédiaire de son vassal, Langenier, maire-vassal du Port.
    Dommage! une économie réalisée sur les indemnités tirées d'une vice-présidence réduite permettrait de subventionner l'achat d'autocars neufs, peu polluants, et les emplois verts que réclame Huguette Bello en ébranlant la porte de la région Réunion alors qu'il lui suffit de sonner à sa propre porte, celle du Territoire des Cocotiers de l'Ouest.
    Effectivement Balzac doit regretter amèrement de ne pas pouvoir étoffer sa Comédie Humaine! 



  3. celle de Pactole :
    Sarda a raison : Vergès aime attribuer le plus de postes possible aux élus tout en restant dans la légalité; plus il y en a, mieux c'est pour lui; il enrichit sa paroisse puisque chaque élu PCR reverse une part de ses indemnités au PCR. On pense au bon peuple, mais avant tout à sa bonne paroisse. Et ce n'est pas sans raison si Huguette Bello a sermonné le gouvernement à propos de la réforme touchant les collectivités : bientôt uniquement des conseillers territoriaux qui seront élus pour gérer la région et le département, et donc beaucoup moins d'élus, et donc beaucoup moins de beurre dans les épinards du PCR.
    Et, c'est à souhaiter, encore un effort du gouvernement : retoucher la législation des communautés de commune; limiter le nombre d'élus... et de vice-présidents pour le bien du peuple. Le PCR aime trop s'enrichir!