Manuel Valls, notre Caton le Censeur



 

A propos de Karim Benzéma, Manuel Valls, dans son beau costume de Caton le Censeur, proclame haut et fort sa loi d'or : "Un grand sportif doit être exemplaire, faute de quoi, il n'a pas sa place dans l'équipe de France; là où on porte le maillot bleu... on porte fièrement les couleurs de la France, qui sont si importantes dans ce moment-là".

Et, à coup sûr, notre Caton le Censeur, national, de proclamer en sourdine : "Nos élus, condamnés par la justice, sont lavés de tout soupçon grâce à la justice populaire : la preuve, ils ont été réélus, et ils ne portent pas de maillot bleu." On ne peut faire un plus joli bras d'honneur à la justice, une plus jolie quenelle, dirait Dieudonné.

Finalement, il reste à Karim Benzéma une bonne solution : avoir l'astuce de se présenter aux élections régionales ou départementales, par exemple. En cas de succès, celui que Valls chasse à grands coups de pied par la grande porte revient, fier comme Artaban, par la petite fenêtre grand ouverte !  Ne peuvent me contredire nos braves élus condamnés sous nos beaux cocotiers, ni les futurs qui vont l'être tôt ou tard et qui crient déjà à l'assassinat politique. 

Elle n'est pas belle Dame Démocratie !

Gérard Jeanneau.
Gières, le 20 mars 2016.


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